Johannes encore appelé Jan Van der Meer est un peindre néerlandais de la ville de Delft du 17è siècle. Même s’il n’a pas beaucoup de tableaux ou oeuvre à son actif, l’une de ses oeuvre continue de faire parler de lui dans le monde de l’art pictural. Il s’agit de la liseuse à la fenêtre qui porte en son sein un autre tableau. Si vous êtes intéressé par l’histoire du cupidon caché dans cette toile avec une dame, lisez cet article.
Quelle est l’histoire de la liseuse à la fenêtre ?
En 1675, Vermeer est mort à delft. Sa femme doit donc faire face à des dettes. C’est ainsi que celle-ci liquide ses biens. Ainsi, la toile a disparu et sera retrouvé en 1742. En effet, le roi de Pologne Auguste III a acquis 30 œuvres au prince de Carignan dans la ville de paris. Pour le remercier, il lui a offert cette toile. Elle sera attribué à Pieter de Hooch un inspirateur de Johannes Vermeer. Le bombardement de Dresde en 1945 a contribué à la disparition de plusieurs tableaux. La chance de cette toile est qu’il était entreposé au sein de la forteresse de Königstein parmi les trésors cachés qui se trouvent près de la Tchécoslavie. Il sera saisi par l’armée rouge et emportée en Russie comme réparation de guerre. Cette œuvre sera 10 ans plus tard restituée à l’Allemagne de l’Est.
L’œuvre de Jan van der Meer mise en valeur
Plusieurs critiques de la peinture se sont intéressés à l’œuvre de Vermeer sans doute à cause du genre dans lequel il se trouve. Il s’inscrit dans le genre baroque. En travaillant sur le catalogue raisonné qui révèle le genre de l’artiste, le critique d’art Théophile Thoré-Burger a fait une redécouverte de sa peinture. En réalité, son travail a permis de confirmer la position de Gustav Waagen à propos de l’attribution de cette toile sur laquelle une dame lire à la fenêtre. Ainsi, la toile est située au niveau des 1657-1659. Ce qui a motivé cette analyse est la nature morte mouillée du plan intermédiaire. La coupe de fruits renversés et le tapis oriental sont des éléments caractéristiques de cette époque. Pour mettre la lumière sur la progression du peintre dans son œuvre, Stephan Koja, Uta Neidhardt et Arthur Wheelock, ont présenté cette toile parmi les productions du peintre de delft pendant l’exposition « Johannes Vermeer. On Reflection ». Une autre toile de cet artiste est la jeune fille à la perle. Ces travaux ont été exposés au musée de l’orangerie à paris en 1996. Sans doute à cause du genre baroque qui est un courant assez particulier de cette époque.
Une restauration porteuse de révélations
La première révélation à propos de cette toile remonte au 20è siècle. En effet, il est passé aux rayons X. Une analyse qui a montré qu’il y a un tableau dans la toile. C’est-à-dire un cadre avec un cupidon debout, mais qui est caché sous des couches de peinture et de vernis. La restauration opérée par le musée Gemäldegalerie Alte Meister a confirmé la révélation. Ainsi, il est révélé après une analyse chimique des couches de vernis du recouvrement de l’arrière-plan que la toile a été retouchée. Une révélation qui a donné une autre perception de l’artiste. Puisque cupidon se trouve aussi sur une femme debout au virginal et la leçon de musique interrompue du même spécialiste de la peinture de la ville de delft. La présence de cupidon donne un peu de sens à la lettre que lire la jeune fille face à la fenêtre. De toute manière, cette révélation donne plusieurs d’autres interprétations à la lettre de cette femme.